Victory est acteur de l'implantologie depuis 1984. les implants victory a surfaces lisses réduisent le risque de péri-implantites.
Les péri-implantites alors inexistantes dans les premiers temps de l’implantologie dentaire ont plus que doublé ces 20 dernières années et leur prévalence ne cesse d’augmenter. Comment expliquer cet essor ?
Les péri-implantites alors inexistantes dans les premiers temps de l’implantologie dentaire ont plus que doublé ces 20 dernières années et leur prévalence ne cesse d’augmenter. Comment expliquer cet essor ?
La technologie, Ostéotenseur®
Technologie développée et brevetée par : le docteur Gérard Scortecci
L’Ostéotenseur® permet la régénération d’une nouvelle matrice osseuse fortifiée et métaboliquement activée pour apporter de la fiabilité et du succès dans vos traitements cliniques.
Quatre utilisations fondamentales pour vos pratiques en implantologie
L’Ostéotenseur® est indiqué chaque fois que l’analyse radiologique montre un os de qualité inadéquate, soit parce qu’il est trop fragile (type IV) soit, au contraire, trop dense (type I).
L’Ostéotenseur® provoque des microtraumatismes ciblés, programmés et calibrés pré-implantologiques permettant d’initier l’ostéogénèse naturelle sur le site implantaire et ainsi d’obtenir des fonctions biomécaniques de l’os requise pour une implantologie reproductible, pérenne et sans risque pour le patient.

Osteotenseur® manuel et rotatif
La technologie Ostéotenseur® permet d’effectuer quatre types d’opérations :
1. Vérification de la qualité osseuse
L’ostéotenseur® peut s’utiliser comme une sonde transpariétale destinée à vérifier la qualité initiale du futur site osseux receveur (type I, II, III, IV). Cela rassure le patient et fiabilise le futur geste chirurgical du praticien. L’Ostéotenseur® peut avantageusement être utilisé à la fois comme sonde surfacique et comme profondimètre transmatriciel. Il permet de vérifier l’adéquation des donnés de densité osseuses avec les relevés radiographiques et la reconstruction stéréolithographique.
2. Transformation ostéogénique d’un os de type IV en os de type II/III actif
En cas d’os de type IV, le passage de l’Ostéotenseur® permet de le transformer en os de type II actif au bout de 45 à 90 jours. Plusieurs impacts sont nécessaires pour couvrir l’ensemble des zones d’intérêts et doivent être espacés d’au moins 2mm. Un guide d’impact est préconisé pour fiabiliser le geste chirurgical.En général, 45 à 60 jours d’attente suffisent pour densifier et consolider considérablement la matrice osseuse initiale par la formation de cals osseux réactionnels.
« L’os de type IV hyper fragile qui rendait ce maxillaire inopérable a été transformé en type II actif après passage de l’Ostéotenseur® »
3. Transformation ostéogénique d’un os hyper dense de type I en os de type II/III actif
A l’opposé, un os cicatriciel hyper dense de type I sera rendu plus souple. L’ostéotenseur® rotatif est nécessaire pour cette opération. Il s’agit d’effectuer un unique impact sous spray abondant. Au bout des 21 jours, l’os sera transformé en type II actif, ce moment marque la fin de la phase catabolique post-traumatique, et constitue le moment favorable pour effectuer l’acte projeté (implant, distraction, greffe, etc.).
4. Augmentation du site osseux sous sinusien ostéogénique
Dans la région sous sinusienne, l’Ostéotenseur® peut traverser sans risque la membrane de Schneider ; à la manière d’une aiguille, il n’y a aucune conséquence. S’il y a un saignement, il aura lieu essentiellement entre la membrane et le plancher du sinus.
Ce caillot, de volume variable en fonction de l’épaisseur de la membrane, de la présence de mini cloisons osseuses, va s’amplifier in situ, provoquant une augmentation du site osseux concerné, 45 jours après le passage de l’Ostéotenseur®. Le gain en épaisseur dans la région sous-sinusienne varie de 2 à 8 mm.

Modèle stéréolithographique montrant la très faible quantité et densité osseuse résiduelle

Vue panoramique après activation ostéogénique et mise en place d’un bridge vissée avec implants

Gérard Scortecci
- Docteur en chirurgie dentaire
- Docteur en sciences odontologiques
- Docteur d’État en odontologie
- Habilité à diriger des recherches
- Chirurgien dentiste hospitalier, hôpital Saint-Roch, Nice
- Membre du bureau de l’Association française d’implantologie
- Expert judiciaire près la cour d’appel d’Aix-en-Provence
- Médaille d’or de la ville de Nice
Les péri-implantites alors inexistantes dans les premiers temps de l’implantologie dentaire ont plus que doublé ces 20 dernières années et leur prévalence ne cesse d’augmenter. Comment expliquer cet essor ?

Journée de Formation Victory
Accueillie par le service d’Odontologie de la Faculté de Reims.



Travaux pratiques sur fantômes, fauteuils connectés informatiquement au poste de l’enseignant.
Nos remerciements
Nous tenons à remercier les étudiants pour leurs intérêts sur nos solutions chirurgicales ainsi que nos échanges constructifs lors de ces travaux pratiques à l’UFR d’Odontologie de Reims. Remerciements également au Pr. Pierre Millet, au Dr Christophe Medard (UFR de Reims), au Dr Renaud Petitbois (conférencier et moniteur) ainsi qu’à WH France (moteurs et contre-angles).

Christophe Médard
Interview du Pr. Christophe Médard
Responsable du DU d’implantologie de Reims.
Pouvez-vous nous présenter le service d’odontologie de la Faculté de Reims ?
Le nouveaux service a 3 ans , c’est les plus grand de France en surface et le plus récent. 5.500 M2, 86 fauteuils, 2 salles de chirurgies dans le bâtiment, nous proposons des outils numériques, du personnel qualifié pour la chirurgie, dont 4 infirmières et une personne pour la gestion des salles.
L’objectif du Diplôme Universitaire est de dispenser les connaissances pertinentes et utiles à la pratique de l’implantologie sous ses différentes approches.
Le praticien, à l’issue de ce diplôme, sera capable de mener à bien la consultation pré-implantaire, de poser l’indication ou la contre-indication d’un traitement implantaire, de choisir – pour un cas complexe – le traitement implanto-porté le plus approprié, de mettre en œuvre les techniques chirurgicales et prothétiques retenues et de réaliser le suivi des patients.
Quelle est la genèse du DU d’implantologie de Reims et quel est votre rôle ?
Le DU de chirurgie et prothèse implantaire a été crée lors de liaison du nouveaux service pour répondre à un besoin de formation continu des praticiens. Le format de ce DU offre une activité clinique tous les mardis pendant deux années aux étudiants. Les patients sont pris en charge en consultation, en chirurgie et en maintenance.
Je suis responsable du DU d’implantologie et prothèse de la Faculté de Reims, maître de conférence, temps plein avec un exercice privé en implantologie.
Depuis plus de 20 ans, je pose des implants. En plus de ces fonctions, je suis Président du CURAIO (Collège Post Universitaire Rhône -Alpes d’Implantologie Oral) depuis 7 ans.

Quelle a été votre réflexion pour intégrer les techniques de chirurgie basale ?
Le point de départ est d’avoir des patients avec des volumes osseux restreint qui ne peuvent être gérer avec des implants axiaux, et qui refusent les chirurgies pré-implantaires pour différentes raisons.
J’ai eu la chance de suivre l’enseignement du Pr Guillaume Odin et du Dr Gérard Scortecci à Nice, pendant 2 ans dans le cadre du DU Implantologie Basale. Cela a été une vraie ouverture d’esprit. Nous avions le projet d’ouvrir un deuxième DU de chirurgie avancée, et c’est tout naturellement que la chirurgie basale a trouvé sa place dans ce programme pédagogique.
Quelles sont les autres problématiques que votre service rencontre au quotidien ?
La première est que nous sommes de plus en plus confronté à des cas de péri-implantites. La gestion de ces cas nous pose des problèmes de temps et à la fois de relation avec les patients.
La deuxième est liée aux patients qui ont été opéré à l’étranger, qui viennent avec des complications mécaniques ou biologiques, de surcroit, avec des marques inconnues de nos services. Nous sommes limités dans nos possibilités d’interventions.

Renaud Petitbois & Christophe Médard
Quel accompagnement pédagogique avez-vous mis en place avec vos étudiants concernant l’Implantologie basale ?
Nous avons eu le plaisir de mettre en place une conférence et un TP dans le cadre du DU de chirurgie implantaire. Nos praticiens ont pu découvrir toutes les possibilités offertes par l’implantologie basale. Le Dr Renaud Petitbois a pu nous faire partager la richesse de son expérience avec de nombreuses vidéos et cas cliniques avec des implants Victory.
Quelles sont vos prochaines étapes dans cette approche thérapeutique ?
D’offrir aux praticiens qui sont déjà dans la dynamique de poser des implants dans des cas qui leur semblent ingérable aujourd’hui. Soit par des techniques d’augmentation osseuse ou par des techniques pré-implantaires qui évitent les augmentations osseuses (activation ostéogénique, par exemple).
Nous projetons d’ouvrir prochainement ce deuxième DU de chirurgie avancée. Le recrutement se fera sur des praticiens ayant déjà une expérience chirurgicale, qui posent des implants et qui la volonté de faire progresser leur exercice chirurgicale.


Journée de Formation Victory,
Accueillie par le service d’Odontologie de la Faculté de Clermont-Ferrand.



Modernité, dynamisme et moyens pédagogiques….Impressionnant !
Conférences le matin par le Dr Gérard Scortecci et Dr Fréderic Marcon sur les états de surfaces lisses des implants,
rempart aux péri-implantites ainsi que les techniques et solutions opératoires Victory, évitant les recours aux greffes osseuses.



Travaux pratiques sur fantômes, fauteuils connectés informatiquement au poste de l’enseignant.
Nos remerciements
Nous remercions toute l’équipe de la Faculté Clermontoise pour leur disponibilité, leur professionnalisme et surtout leur chaleureux accueil, les conférenciers et tuteurs lors des travaux pratiques. Victory Implants remercie également WH France pour leur support logistique et technique, concernant les moteurs et contre-angles.

Christophe Deschaumes
Interview du Pr. Christophe Deschaumes
Responsable du DU d’implantologie de Clermont-Ferrand.
Pouvez-vous nous présenter le service d’odontologie de la Faculté de Clermont-Ferrand ?
Le service d’Odontologie et la Faculté de chirurgie dentaire de Clermont-Ferrand sont basés sur le site de l’Hôpital d’Estaing du CHRU. Ces locaux, construits en 2014 offrent un plateau technique et d’innovation très performant.
Le service d’Odontologie a une démarche orientée vers le tout numérique et possède aujourd’hui 2 CBCT, 6 caméras d’empreinte optique de marques différentes, des logiciels de planification et de conception assistée par ordinateur, des usineuses, une imprimante 3D et surtout 3 techniciens prothésistes avec des profils de «prothésistes infographistes ».
Ces 6 caméras, à disposition des étudiants, leur offre une vision large des solutions proposées par le marché dentaire. Cette acquisition du flux numérique a été rendue possible grâce à des fonds européens (FEDER) et il faut rendre hommage au Professeur Emmanuel Nicolas, Doyen de la Faculté dentaire, à la Doctoresse Jean Bonnet, au Professeur Jean-Luc Veyrune et au Professeur Thierry Orliaguet, chef du service qui ont porté avec succès ce dossier.
Quelle est la genèse du DU d’implantologie de Clermont-Ferrand ?
La spécificité et la force de l’équipe d’implantologie de Clermont-Ferrand réside dans le fait qu’elle associe, depuis son origine dans les années 90, des chirurgiens oraux, des parodontologistes et des praticiens de prothèse. La finalité de l’implant est la prothèse et celle-ci impose le choix thérapeutique, mais l’environnement anatomique et médical du patient nécessite souvent une réflexion pluridisciplinaire.
Aussi les patients que l’on traite sont évalués par l’ensemble de l’équipe et non par un praticien dans son coin. La direction de l’équipe est tournante et est gérée alternativement par des praticiens de prothèse ou de chirurgie. J’ai accepté la succession du Professeur Jean-Luc Veyrune qui part à la retraite cette année. J’ai été formé en implantologie à la Faculté de Clermont-Ferrand par le Dr Yves Douillard pendant mon internat il y a plus de 25 ans.

Concernant le DU d’implantologie, celui-ci a été créé en 2008 et a beaucoup évolué depuis. Aujourd’hui la formation post-universitaire en implantologie à Clermont-Ferrand s’articule sur 3 années.
La 1ère année est une Attestation Universitaire d’Implantologie (AUI). C’est une formation théorique et pratique avec de nombreux TP et chirurgies en direct. Elle est ouverte à tout praticien diplômé et aux internes. Elle aborde les bases de l’implantologie et permet de donner un socle commun à tous les participants. A l’issue de cette année de formation, les étudiants passent un examen qui leur permet, en fonction de leur rang de classement, d’intégrer ou non le Diplôme Université.
Ce Diplôme d’Université en Implantologie Orale dure 2 ans. Chaque année, nous intégrons 6 nouveaux praticiens ou internes. Nous avons donc 12 étudiants par an dans cette formation. En se basant sur les 13 années de fonctionnement du DU, on s’aperçoit que ce DU attire des praticiens et internes locaux mais aussi des praticiens issus de l’ensemble du territoire national.
La formation qui y est dispensée est essentiellement clinique (1 journée de clinique par semaine) puisque les aspects théoriques ont été abordés lors de l’attestation. Mais nous approfondissons aussi pendant le DU des thématiques spécifiques en implantologie par au moins une journée de formation spécifique tous les 6 mois. C’est dans ce cadre que Victory Implants a proposé et animé une Journée d’Implantologie Basale le 24 juin 2021 dans les locaux de la Faculté de Clermont-Ferrand.
Quelle a été votre réflexion pour intégrer les techniques d’implantologie basale ?
La démarche qui nous a conduit à nous intéresser à l’implantologie basale est un cheminement individuel de chaque membre de l’équipe du DU d’implantologie puis le résultat d’une concertation et de constats :
- Beaucoup d’indications de greffes, surtout des élévations sinusiennes
- Trop de patients récusés avec des cas d’atrophies importantes
Il s’en est suivi une réflexion en deux temps:
- L’utilisation d’implants zygomatiques pour les maxillaires atrophique. Nous avons donc suivi une formation auprès de l’équipe des Dr Cannas et Boutin dans le cadre de la SAPO (en 2017).
- La recherche d’alternatives dans l’atrophie mandibulaire souvent peu favorable à la greffe en bloc. La rencontre d’Arnaud Nyssen (Victory implants) à Clermont-Ferrand a accéléré notre réflexion vis-à-vis des Diskimplants® et des Disk implants à plaques® qui sont la réponse interessante pour des patients où il n’est pas raisonnable de réaliser des greffes osseuses.
Face à de plus en plus de cas récusés par les cabinets libéraux et qui nous sont référés, nous avons élargi les possibilités de traitement avec l’implantologie basale.
Quelles sont les autres problématiques que votre service rencontre au quotidien ?
L’une de nos autres problématiques est liée au taux important de péri-implantites (environ 30%) que nous avons évalué dans nos études rétrospectives.
Ceci nous a amené à une réflexion sur l’état de surface des implants que nous utilisons. Quand on pose un implant, ce n’est pas pour 5 ou 10 ans mais pour toute la vie du patient. »
Or une proportion non négligeable de nos patients est jeune, voire très jeune. La question est de savoir comment vont se comporter les tissus péri-implantaires le jour où il y aura une perte tissulaire péri-implantaire et que l’hygiène ne sera plus assurée correctement. Si la surface micros-structurée accélère l’ostéointégration initiale, elle est délétère quand l’intégration osseuse cervicale est perdue. Les surfaces lisses cervicales nous semblent donc préférables, notamment pour traiter de façon pérenne des patients à risque de parodontite chronique et donc de péri-implantite. Cette réflexion anime également les autres fabricants et on voit un retour vers les surfaces lisses afin d’éviter les péri-implantites.
Les implants Victory répondent à cette problématique depuis plus de 35 ans avec un état de surface lisse.

Gérard Scortecci & Frédéric Marcon
Quel accompagnement pédagogiques avez-vous mis en place pour sensibiliser vos étudiants ?
La Journée d’implantologie basale du 24 juin 2021 a proposé une nouvelle approche aux étudiants du DU d’implantologie et aux étudiants du second cycle option implantologie (5e et 6e année) qui avaient été invités. Les conférences du Dr Gérard Scortecci, père de l’implantologie basale et du Dr Frédéric Marcon, chirurgien omnipraticien du Puy en Velay (43) qui pose des implants Victory dans son exercice du quotidien ont permis de démystifier l’implantologie basale.
Le TP de pose d’implants basaux sur fantôme a permis une mise en situation explicite et a montré la faisabilité de ce qui avait été présenté lors des conférences.
Il me semble important que notre enseignement montre également une vision différente de l’implantologie, complémentaire à l’implantologie axiale traditionnellement enseignée. N’oublions pas que l’objectif de notre enseignement est de développer auprès de nos étudiants une ouverture d’esprit et une capacité à la réflexion pour mieux traiter nos patients.
Cette journée leur a montré que l’implantologie basale n’est pas une discipline élitiste, mais qui est utilisable et peut être utilisée par des praticiens libéraux. Pour preuve, suite à cette journée, j’ai eu de nombreux retours positifs, en direct, par message et par mail, à la fois par les étudiants du second cycle que par les étudiants du DU d’implantologie.
Quelles sont vos prochaines étapes dans cette approche thérapeutique ?
Dans les mois qui viennent, nos premiers cas en implantologie basale, fruit d’une démarche longue en réflexion et en mise en place, vont être réalisés. L’objectif est de répondre aux patients par des réalisations dento-portés sur des diskimplants® à plaques, des ptérygoïdiens, des zygomatiques et des diskimplants®.
Dans les prochaines années, pour transmettre notre expérience dans ce domaine, nous souhaitons mettre en place un DU d’Implantologie Basale à la Faculté de Clermont-Ferrand.
